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Trottinette électrique Le code de bonne conduite

Trottinette électrique - Le code de bonne conduite


La trottinette électrique est devenue un vrai phénomène de mode. À ce jour, 2,5 millions de Français en possèdent une et 700 000 nouvelles ventes ont été enregistrées en 2022. Pratique, écologique, rapide, ce nouveau mode de déplacement peut aussi être source d’accidents, parfois graves. Fort de ce constat, en mars dernier, les pouvoirs publics ont établi un plan national pour mieux réguler les trottinettes électriques. Plus récemment, un décret daté du 1er septembre a relevé à 14 ans l’âge minimum pour conduire une trottinette électrique.

Le plan national mis en place par le ministère en charge des transports, complété par le décret du 1er septembre, vise trois objectifs principaux : protéger, dissuader et éviter les comportements dangereux. Sans rentrer dans les détails des textes, ceux-ci énoncent tout un panel de mesures pour assurer la sécurité tant du conducteur que des autres usagers de la route :

  • le jeune âge des utilisateurs de trottinettes électriques et leur inexpérience constituent des facteurs de risques significatifs. À l’instar des cyclomoteurs et des voitures sans permis, qui font partie de la catégorie 2, l’âge minimum requis pour piloter une trottinette électrique est passé de 12 à 14 ans selon le décret du 1er septembre ;
  • les utilisateurs de trottinettes électriques, qui font partie des EDPM (Engins de Déplacement Personnel Motorisés), sont souvent impliqués dans des infractions spécifiques qui peuvent s’avérer très dangereuses. Pour cette raison, les sanctions financières ont été revues à la hausse :

– circuler sur une voie où les trottinettes électriques (et autres EDPM) sont interdites : l’amende passe de 35 € à 135 €, correspondant à une contravention de 4e classe
– transporter un passager supplémentaire sur une trottinette électrique : le montant de l’amende est désormais de 135 €, élevant l’infraction à une contravention de 4e classe.
– modifier une trottinette électrique pour dépasser sa limite de vitesse : 135 euros d’amende (contravention de 4e classe)
– utiliser une trottinette électrique dont la vitesse maximale de conception dépasse 25 km/h : une amende conséquente de 1 500 € (contravention de 5e classe)
– conduire sans port d’un gilet ou équipement rétro-réfléchissant pendant la nuit ou par faible visibilité avec une trottinette électrique : l’amende reste à 35 € (contravention de 2e classe)
– utiliser une trottinette électrique pour pousser ou tirer une charge, ou encore se faire remorquer : l’amende est fixée à 35 €.

  • le nombre d’accidents impliquant des cyclistes et des utilisateurs de trottinettes électriques est souvent lié à un déficit de visibilité. Dans des situations où il est crucial d’informer les autres usagers de la route, comme lors des freinages ou des changements de direction, la visibilité est primordiale. C’est pourquoi les feux stop et clignotants sont maintenant inclus dans le nouveau décret concernant les trottinettes électriques, et leur utilisation sera généralisée.

Ces nouvelles mesures ne dispensent pas des règles déjà établies depuis quelque temps. Par exemple :

  • interdiction de porter à l’oreille des écouteurs ou tout appareil susceptible d’émettre du son ou d’utiliser le téléphone tenu en main,
  • interdiction d’être à plusieurs sur la trottinette,
  • obligation de porter un vêtement ou un équipement rétro-réfléchissant (gilet, brassard…), de nuit ou de jour par visibilité insuffisante, et même en agglomération,
  • obligation en agglomération de circuler sur les pistes et bandes cyclables lorsqu’il y en a. À défaut, la circulation est autorisée sur les routes dont la vitesse maximale est inférieure ou égale à 50 km/h.

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